De nos jours, les infections fongiques résultant de champignons opportunistes sont fréquentes, en particulier chez les personnes "à risque" comme en faiblesse immunitaire, lors d'une grossesse, des malades atteints du VIH.
La thérapie médicamenteuse antifongique n'est pas une exception et montre également l'émergence d'une résistance à un trop/très grand nombre d'agents antifongiques actuellement utilisés. A noter toutefois que cette résistance aux médicaments antifongiques ne semble pas être un problème aussi important que celle liée aux agents antibactériens. Néanmoins, le problème vient du peu de solutions disponibles. C'est parce que les champignons sont des organismes eucaryotes avec une structure et un métabolisme similaires à ceux des hôtes eucaryotes. Par conséquent, il existe un besoin médical inévitable et urgent d'antibiotiques avec de nouveaux mécanismes antimicrobiens.
Le Candida albicans est l'agent pathogène opportuniste fongique le plus important. Il réside habituellement dans les voies gastro-intestinales et génito-urinaires et dans la flore orale et conjonctivale. Cet individu est dit "commensal" car il vit au contact d'un autre et se nourrit des résidus de sa nourriture.
Quand tout va bien, le candida albicans est omniprésent dans notre bouche et nos intestins sans causer le moindre trouble à l'instar des plus de 400 espèces de micro-organismes qui peuplent le côlon d'un individu sain.
Cependant, il provoque une infection lorsque l'hôte devient immunodéprimé.
Ces infections peuvent être superficielles et affecter la peau ou la membrane muqueuse. elles peuvent également envahir la circulation sanguine et se propager aux organes internes.
Les facteurs de risque de candidose invasive comprennent la chirurgie (en particulier la chirurgie abdominale), les brûlures, le séjour à long terme dans une unité de soins intensifs et surtout l'administration répétitive d'antibiotiques à large spectre et d'immunosuppresseurs.
Les progrès de la prise en charge médicale comme la chimiothérapie antinéoplasique, la transplantation d'organes, l'hémodialyse, la nutrition parentérale et les cathéters veineux centraux contribuent également à l'invasion fongique et à la colonisation.
Candida glabrata, Candida tropicalis, Candida parapsilosis et Candida krusei sont d'autres espèces de candida trouvées chez des individus sains. Les cinq espèces mentionnées causent plus de 90% des infections invasives, bien que la prévalence relative de l'espèce dépend de la situation géographique, de la population de patients et des paramètres cliniques. L'émergence de Candida guilliermondii, de Candida kefyr, de Candida rugosa, de Candida dubliniensis et de Candida famata en tant qu'agents pathogènes a également été signalée dans le monde entier. En fait, le Système national de surveillance des infections nosocomiales (NNISS) rapporte que l'espèce Candida est le quatrième pathogène de la circulation sanguine nosocomiale le plus courant. Les taux de mortalité sont estimés à 45% probablement en raison de méthodes de diagnostic inefficaces et de traitements antifongiques initiaux inappropriés.
Aux Etats-Unis, la candidose chronique fait des ravages et une évaluation épidémiologique estime que 80 millions d'américains sont infectés.
La candidose ne manifeste en multiple symptômes: fatigue chronique, perte d'energie, sensation de malaise général, baisse de libido, ballonnements intestinaux, pertubations du transit, démangeaisons anales et/ou cutanées, infection génitale et/ou urinaire, dépression, irritabilité, allergies, baisse de l'immunité.
Le Candida Albicans a un inconvénient majeur, il produit un agent toxique nommé "candinine" qui provoque bien des ennuis.
Notamment, il déséquilibre la flore intestinale endogène en se développant aux dépens des bifidobactéries. Cela entraîne des démangeaisons (prurit anal), des perturbations intestinales (diarrhées/constipation), une mauvaise haleine. Il peut également migrer des muqueuses internes vers l'extérieur (sur la peau) entrainant ,des démangeaisons (dermatose purigineuse), de l'eczéma, de l'acné, du psoriasis, de l'intertigo (sillon sous-mammaires, aiselles, plis inguinaux) perlèche (mycose des commissures des lèvres), des vulvo-vaginite mycosique.
L'argent colloïdal trouve en la candidose une indication majeure par voie externe en application contre ses multiples méfaits sur la peau et les muqueuses et par voie interne uniquement pour les membres de pays hors communauté européenne (compte tenu de la réglementation actuelle), contre les atteintes des voies digestives et urinaires (10ml pendant 20 jours au moins, à renouveler).